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Un texte comme une prière. Plus beau que beau. Tissé de silences, de peurs et de mots, vivants comme la terre qui les porte. Un texte comme un souffle s’élançant vers les cieux, touchant les cimes et déchirant les nuages. Une symphonie. D’à peine 80 pages. Miraculeuse. 

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La mère, La Varienne, c’est l’idiote du village. La petite c’est Luce. Quelque chose en elle s’est arrêté. Pourtant. À deux, elles forment un bloc d’amour. Invincible. 

L’école menace cette fusion. L’institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l’enfant à l’ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde? 

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Une langue comme un miroir, donnant à voir la plus infime parcelle de peau. 

Celle de la Varienne d’abord, toute de phrases courtes, juxtaposées, à peine une idée, des actes posés et la peur – immense – en embuscade. Celle de la petite, comme deux grands yeux inquiets. Incapables de quitter, faire faux-bond, défaillir. Aller là où la mère ne va. Celle de l’institutrice enfin, toute de subordonnées et d’élaborations, d’idées, d’envies, de révolutions. 

Là réside l’immensité du talent de Jeanne Benameur: faire de sa langue l’architecte de ses personnages, donner corps, cœur et âme, à ce qu’elles sont, avec plus de justesse que n’importe quelle description. 

Les Demeurées subjugue par sa brièveté, son incandescence, sa pureté. C’est une minuscule merveille, un écheveau de fils fragiles et colorés, demeuré là, sur la table pour se voir emporté.  

Quel bonheur que cette lecture! Quel délice! J’ai dévoré Le secret de Thyrcée en quelques heures – électrisée, littéralement – fiévreuse comme cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. J’ai savouré le plaisir de l’enquête historique savamment narrée, pleine du souvenir du merveilleux Nom de la Rose et de tant d’autres histoires gorgées du suc du passé.

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La vie de Paola, jeune chercheuse en littérature antique, se trouve bouleversée lorsque son directeur de thèse la lance sur la piste d’une découverte stupéfiante: un mystérieux poème, écrit en grec ancien, aurait traversé plus de deux mille ans d’Histoire. Ce texte sulfureux, racontant l’amour entre deux femmes, a été secrètement transmis depuis l’Antiquité, copié sur un papyrus, cousu dans la doublure d’un vêtement, sauvé des flammes de l’Inquisition, caché dans les entrailles d’une abbaye, puis presque oublié. 

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Je me suis totalement laissée embarquer. J’ai, stricto sensu, gobé la deuxième moitié du roman, enthousiaste comme au premier jour. Un instant, j’ai même cru participer à cette quête magnifique, vibrant à chaque rebondissement. La narration m’a semblé diablement bien fichue, la personnage principale inspirée et inspirante, et la quête apte à me faire renouer avec mes amours passés d’historienne de l’art. 

Le Secret de Thyrcée est une vraie, belle, chasse au trésor à travers les âges, haletante à souhait, tissée d’énigmes, de suspense et de passion. Elle a eu le mérite de me faire vivre une merveilleuse journée, pleine de mots qui disent l’amour des poètes d’hier et d’aujourd’hui. Et m’a offert de merveilleuses heures de lecture qu’il m’a chaque fois été difficile d’interrompre. Et rien que pour ça, merci Aline Desarzens! 

Lassée des errements et des mystères de son amoureux Asan autant que de la frénésie de la vie en ville, Ava choisit de se réfugier dans un chalet relativement isolé en Valais. Près des montagnes qui agissent sur elle comme une protection et peut-être encore plus comme un rempart, la jeune femme tente de se reconstruire et d’oublier l’histoire d’amour aussi magnétique que toxique qu’elle a vécue avec Asan. Les animaux blessés qu’elle recueille, et avec lesquels elle discute, deviennent alors ses confidents, recueillant avec douceur ses doutes et ses peines. Pendant ce temps, Asan, resté à Genève, se débat avec ses nombreux fantômes et met tout en œuvre pour trouver la tanière d’Ava.

À travers ce texte qui flirte avec la réalité et tend les bras à l’onirisme, Pauline Desnuelles nous livre un quatrième roman subtil, tendre et percutant. Que sommes-nous prêts à donner, quelles capacités avons-nous à recevoir, il semble bien que seule la nature puisse répondre à ces questions!

J’avais déjà beaucoup aimé Entre mes branches... inutile de dire qu’ Au fil de l’eau était attendu avec grande impatience!

Le dessin est fin, subtil. Le texte simple et didactique sur l’évolution d’une rivière et de la faune et la flore qui l’accompagne dans son chemin.

À faire découvrir aux enfants et à leurs parents!

Yasmina

Le récit psychologique d’une femme qui doit faire un choix difficile. Est-ce qu’être mère suffit à tout pardonner à son fils? même l’impardonnable?

Une écriture parfaite, un roman hyper haletant qu'on lit d’une traite, comme un film dont les images et les personnages continuent de vous habiter.

Un jeune auteur tessinois qui écrit désormais en français! Quel régal!

Yasmina