
Inspirée par l’initiative du journal Le Temps, l’association LivreSuisse publie gratuitement, toutes les deux semaines, les meilleures ventes des librairies indépendantes choisies par ce média. Découvrez la liste de la librairie La Vouivre, située à Saignelégier.
1. «La psy» de Freida McFadden (J’ai Lu)
Jeunes mariés, Tricia et Ethan recherchent la maison de leurs rêves. Alors qu’ils visitent le manoir isolé de la docteure Adrienne Hale, une psychiatre disparue trois ans plus tôt, ils se retrouvent piégés par une violente tempête de neige. Au grand effroi de Tricia, qui est persuadée que quelque chose de terrible s’est produit dans cette demeure. Et puis, il y a ces empreintes de pas récentes sur le parquet, comme si quelqu’un vivait encore là…
Par hasard, Tricia découvre une pièce secrète qui renferme les enregistrements audio de chaque patient de la docteure Hale. Le voile de mystère qui recouvre la disparition de la psy se lève lentement.
Mais déterrer des secrets enfouis est un jeu dangereux…
2. «Les secrets de la femme de ménage» de Freida McFadden (J’ai Lu)
Avec ce nouvel emploi, Millie semble avoir une chance en or. Chez les Garrick, un couple fortuné qui possède un somptueux appartement avec vue sur Manhattan, elle fait le ménage et prépare les repas dans la magnifique cuisine. Mais elle ne tarde pas à déceler quelques ombres au tableau… Son patron, Douglas Garrick, est d’humeur de plus en plus changeante. Et pourquoi sa femme Wendy reste-t-elle toujours enfermée dans la chambre d’amis? Le jour où Millie découvre du sang sur une chemise de nuit, elle ne peut plus rester les bras croisés. Quelque chose se trame dans cette maison. Et cela pourrait bien se retourner contre elle si elle continue à fouiner dans les secrets des autres…
3. «Les heures fragiles» de Virginie Grimaldi (Flammarion)
Diane a toujours eu des rêves simples. Un mari, deux enfants, un métier qui lui plaît, c’est plus que ce qu’elle osait espérer. Le jour où Seb la quitte, son monde vacille. Absorbée par sa peine, elle ne voit pas que le drame se joue ailleurs.
Tout près d’elle, dans cette chambre qui fait face à la sienne, les rires de sa fille s’épuisent. Lou a seize ans, le mal de grandir, et son premier chagrin d’amour lui arrache plus que des larmes.
Quand Diane comprend, elle est prête à tout pour l’aider. Y compris à retourner vers un passé qu’elle avait fui.
Ensemble, mère et fille marchent sur un fil. Sous leurs pas, le torrent de la vie gronde et emporte avec lui les heures fragiles.
4. «Petzi en Suisse» de Thierry Capezzone et Yvan Molinaro (Caurette)
Quelle catastrophe: l’horloge de Pierre le Fermier est cassée! Impossible pour Petzi et ses amis de se réunir à la bonne heure pour prendre leurs repas tous ensemble… Alors, en route pour la Suisse, l’endroit idéal où faire réparer une horloge! En chemin, les intrépides voyageurs feront bien des rencontres, découvriront un pays magnifique et… toutes ses spécialités réservées aux gourmands!
5. «Chanter le collectif. Ethnographie musicale d’une paroisse mennonite du Jura bernois» de Louis De Ceuninck (Université de Neuchâtel)
L’Église Évangélique Mennonite du Sonnenberg est une petite paroisse des hauteurs jurassiennes qui appartient à la famille anabaptiste-mennonite du protestantisme. La musique et le chant y occupent une place aussi centrale que paradoxale en apparence: importants et valorisés lors des célébrations, ce sont également des sujets de controverse récurrents, qui ne semblent jamais aller de soi. Comment la musique peut-elle être à la fois un facteur de lien et de discorde?
À l’aide de données réunies durant une enquête de terrain de cinq mois, mêlant observations participantes et entretiens ethnographiques, Louis De Ceuninck analyse dans un premier temps comment les genres musicaux sont utilisés dans les débats autour de la musique, et de quelle manière ceux-ci sont reliés à d’autres controverses. Dans un second temps, il observe comment la musique elle-même agit sur le collectif, en examinant plusieurs registres d’agency, plusieurs modes d’action.
Les deux faisceaux d’analyse, comme les deux termes du paradoxe, se rejoignent en conclusion. En débattant au sujet de la musique et en construisant des compromis toujours remis en question, les membres de la paroisse reconfigurent continuellement leur communauté, en agissant également sur d’autres controverses non musicales. La pratique du chant, quant à elle, est un puissant vecteur d’émotions, de sens et de lien, des facultés qui participent à souder le collectif tout en instituant la musique comme un sujet «sensible» et débattu.
6. «Regardez-nous danser (Le Pays des autres, vol. 2)» de Leïla Slimani (Gallimard)
«Il semblait que la colonisation n’avait été rien d’autre qu’un malentendu, une erreur dont les Français à présent se repentaient et que les Marocains faisaient semblant d’oublier.»
Maroc, 1968: tandis que Mathilde s’occupait du foyer, Amine est parvenu à faire de son domaine aride une entreprise florissante. Ils appartiennent désormais à une bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux. Mais le retour de leur fille Aïcha, partie étudier en France, fait voler en éclats le glacis d’apparence qui figeait cette famille. Le modèle d’émancipation qu’ils croyaient incarner depuis l’indépendance n’est-il qu’une illusion?
Après Le pays des autres, Regardez-nous danser poursuit une fresque familiale vibrante d’émotions et de personnages inoubliables.
7. «Tintin-Hergé: Les cigares du pharaon» de Philippe Goddin (Prisma)
Des planches commentées, des archives et des documents inédits permettent de retracer la genèse de cet album, avec des zooms sur les sources littéraires et documentaires d’Hergé.
8. «L’heure des prédateurs» de Giuliano da Empoli (Gallimard)
«Aujourd’hui, l’heure des prédateurs a sonné et partout les choses évoluent d’une telle façon que tout ce qui doit être réglé le sera par le feu et par l’épée. Ce petit livre est le récit de cette conquête, écrit du point de vue d’un scribe aztèque et à sa manière, par images, plutôt que par concepts, dans le but de saisir le souffle d’un monde, au moment où il sombre dans l’abîme, et l’emprise glacée d’un autre, qui prend sa place.»
Giuliano da Empoli nous livre le compte-rendu aussi haletant que glaçant de ses pérégrinations au pays de la puissance, de New York à Riyad, de l’ONU au Ritz-Carlton de MBS. Il nous guide de l’autre côté du miroir, là où le pouvoir s’acquiert par des actions irréfléchies et tapageuses, où des autocrates décomplexés sont à l’affût du maximum de chaos, où les seigneurs de la tech semblent déjà habiter un autre monde, où l’IA s’avère incontrôlable… Aucun doute, l’heure des prédateurs a sonné.
L’auteur du Mage du Kremlin les regarde en face, avec la lucidité d’un Machiavel et la hauteur de vue du moraliste.
9. «Passage du soir» de Léonie Adrover (Seuil)
Blanche, la soixantaine, pose son regard sur une jeune passagère, dans un bus qui traverse une ville bilingue de Suisse, un vendredi en fin d’après-midi, après l’orage de printemps. Les deux femmes descendent au même arrêt, engagent la conversation, s’installent au bord du lac. Elles vont y passer la soirée, et même la nuit.
La narratrice, éternelle étudiante employée à ses heures perdues dans une usine de précision, a l’idée de se consacrer à l’écriture. Elle écoute attentivement Blanche, qui a décidé de se faire donner la mort, sur rendez-vous, pour se soustraire aux souffrances de la maladie. Avant cela, elle veut transmettre sa mémoire. Et pas seulement la sienne. Plusieurs vies sont ainsi évoquées, à la suite ou tressées entre elles: on découvre Werner, Emiliano, Judith et quelques autres figures, pour ce qui finit par constituer le portrait d’un siècle marqué par les guerres, les grands chantiers, les déplacements et migrations, mais aussi par les histoires d’amour.
10. «Kindergarten wars Vol.8» de You Chiba (Ki-oon)
Découvrez la maternelle la plus sécurisée du monde et ses enseignants au tempérament... explosif!
La fête de l’école bat son plein et les tueurs à gages ne font pas le poids par rapport aux redoutables instituteurs de la maternelle Black... jusqu’à ce que les soeurs Silver, au nombre de cinq, apparaissent! Contre toute attente, un ancien ennemi vole alors au secours de Hana, en difficulté face à l’une d’elles...
Natsuki est en effet revenu d'entre les morts grâce aux bons soins de la directrice de l’établissement... mais, en échange, et pour sauver la vie de son frère encore dans le coma, il doit rejoindre l’équipe de la maternelle! La cohabitation avec ses anciens adversaires risque d’être mouvementée...
Travailler avec des enfants n’est pas de tout repos! Entre deux activités toboggan, il ne faut pas oublier de s’occuper des kidnappeurs et autres tueurs à gages... Avec son mélange détonant d’humour, d’action et de romance, Kindergarten Wars est une véritable récré, les cocktails molotov en plus!